C'est toujours un plaisir de dessiner la beauté. Dessiner ce qui est beau est un bon passe passe-temps non? En parlant de temps, il ne fait pas beau aujourd'hui,  et ça m'arrange ! Je ne suis jamais autant inspiré qu'en écoutant la pluie tomber. 

 

 

 

Je viens de retrouver l'accès à mon vefblog, j'ai retrouvé l'envie de partager avec toi mes dessins. J'avais déjà fait une esquisse de la belle actrice il y a quelques mois et aujourd'hui c'est sur du papier dessin gris avec un crayon "pierre noire" et craie pastel blanche que j'ai fait ce portrait...

 

J'aimerais vous emmener un soir de printemps,pas très loin d'ici, sur la place d'un village portugais près d'une vieille église. On regarderait le soleil descendre sur la vallée du Douro ou du Tage, on écouterait le silence à peine occulté par la mélodie d'un Fado, on se laisserait gagner par une douce mélancolie et on pourrait rester là comme çà une éternité...saudade...saudade...

Bon sang que le Portugal me manque!

Un crayon noir, un blanc, un peu de rouge et du papier recyclable et c'est tout.

En 1985 je découvrais au cinéma une actrice étonnante dans le film "la couleur pourpre". Depuis j'ai toujours adoré ses interprétations dans tous ses films. Elle s'appelle Woopy Goldberg...

Il fait partie de nos vies, avec De Funès, Bourvil, Ventura, Gabin et tant d'autres qui illuminaient notre cinéma du dimanche soir. Le visage de Pierre Richard, ses yeux son sourire ont quelque-chose d'apaisant, de positif. Je viens de passer un agréable moment à le dessiner, ce n'est pas la première fois, et certainement pas la dernière!

Ces quelques coups de crayon me permettent de faire un petit détour par Porto.

Le pont Luis Ier n'est pas facile à dessiner, beaucoup de détails! 

Pour un portrait la difficulté est de trouver le trait qui révèlera au plus près autant le physique que le caractère du modèle. Un regard mal dessiné et ce n'est plus le même portrait.

Dans cet exercice j'ai encore beaucoup à apprendre et il est préférable pour cela de s'exercer avec des modèles qui ont une grande et belle personnalité.

 

 

Le dessin a ce pouvoir de représenter la nudité même la plus osée sans que ça tourne à la vulgarité ou l'obscène. Et ça m'arrange quelque-part car ma volonté de représenter au mieux la beauté, l'érotisme du corps féminin est sincère.

Que mes dessins ne soient pas toujours  "tout public" je l'admets, mais je ne voudrais surtout pas que qui -que ce soit puisse être choqué en voyant ce que j'ai plaisir à exprimer.

Et j'aimerais tant que cela ne laisse personne indifférent!

 

De mes voyages au Portugal je ne ramène que de belles images, une vision "spéciale" de ce pays, de ces parfums d'oecaliptus et d'air marin. Et la beauté des gens de là-bas.

Elle est déjà loin l'époque ou l'on arrivait à Lisbonne par bateau. Je n'ai jamais eu le bonheur d'apercevoir la tour de Belém depuis le milieu du majestueux Tage...

 

Lisbonne est une femme...

...excentrique, nue, aimée... 

...vers laquelle je veux revenir souvent...

 

 

 

 

 

 

 

Le soleil qui se matin là  inondait la chambre se posa sur ses fesses et sur son dos, réveillant la belle nue.

Le soleil est vraiment un type bien... 

 

Finalement le temps pourri de ce dimanche n'aura pas été si ennuyeux que ça. Je suis tombé sur une photo de Linda Hardy que j'ai dessiné façon "faeries"

Juste comme ça, au crayon sur papier blanc...il suffit de presque rien...

 

Il restera, j'espère, nos sourires... 

...si tout le reste disparaît... 

...et dessiner ce sourire radieux de la belle Amanda Righetti est le genre d 'activité qui peut me faire oublier tout le reste! 

 

 

Je pourrais te montrer mes dessins ainsi. Confinés au creux de quelques centaines de pages, comme un herbier, tu découvrirais ou reverrais ce que je fais à mes moments perdus.

Mais ce blog n'est-il pas ce sympathique recueuil ? 

 

Saber encontrar a alegria na alegria dos outros, é o segredo da felicidade.

Georges Bernanos

Je passai un jour pour la première fois dans le centre de Porto  quand à la tombée de la nuit la tour des clercs,ou torre dos clérigos, s'éleva devant moi. Cette architecture baroque italienne est le clocher  le plus haut du Portugal , soixante-seize mètres d'art majestueux au pied duquel je me sentis tout petit...et toujours le tramway tipique pour parcourir les ruelles abruptes d'une des plus belles villes du monde...(je nexagère pas!...ou à peine)

Des monuments de l'envergure de cette tour foisonnent dans cette cité qui est à l'origine du nom de ce beau pays qu'est le Portugal 

Les longues soirées d'hiver, avec dehors le bruit de la pluie et du vent sont les moments ou je suis le plus tranquille, le plus inspiré, le plus patient.

Je te laisse entrevoir quelques gribouillages... 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand j'ai pris mon crayon pour la dessiner je me suis dit que tu allais penser que j'avais trop exagéré, carricaturé sa poitrine... 

...mais pas du tout! la modèle était vraiment aussi pulpeuse.

 

 

 

Bon, c'est vrai jusqu'à maintenant l'hiver n'a pas été (bien sûr que l'hiver n'est pas l'été...) très rigoureux. C'est peut-être pour ça que mes modèles restent encore très dénudées.

 

Je ne crois pas être un vrai bon portraitiste, ce que je fais, ce que je dessine, tout le monde peut le faire. Je n'ai pas un don, loin de là, mais avec un peu de travail et de technique n'importe-qui peut y arriver. Et surtout il faut de la passion. C'est ça la clé de tout: la passion. Sans elle tout n'est qu'automatisme, habitude, routine, et alors on n'avance pas. J'évolue en regardant les autres autour de moi en essayant de ne pas les juger, juste prendre ce qui est bien et tenter d'imiter ce qu'il y a de meilleur.

Ce portrait de la belle Jane Birkin me permet de replonger dans une époque ou tout parraissait plus facile. Mais finalement rien n'a vraiment changé. 

Tu vas encore dire que je ne sais dessiner que des rondeurs, des seins et des hanches féminines... et alors, qui va s'en occuper si je ne le fais pas? 

La première fois que j'ai dessiné Takala c'est son côté "classe" et l'élégance de son corps même dénudé qui m'a inspiré. Je ne connais d'elle que ses photos.

S'il y a une référence en matière de seins, comme modèles de beauté, ce sont indéniablement les siens .

"Let's dance" .C'est le titre qui m'a fait découvrir David Bowie en 1983... j'aime beaucoup son personnage dont la mémoire ne s'effacera pas de sitôt... 

La "quinta da Regaleira" au centre historique de la ville de Sintra est un de ces édifices de pierre comme la basilique de "Santa Luzia" qui semblent avoir traversé des millénaires et qui pourtant furent achevés au début du vingtième siècle. L'architecture portugaise regorge de ces sites qui semblent d'un autre temps mais qui sont quasiment neufs.

C'est un grand plaisir pour moi de les dessiner.

 

 

Il y a cette actrice sublime, Rita Blanco...

...ah...Rita Blanco, l'inoubliable "Maria Ribeiro" du film "la cage dorée".

Je kiffe ce genre de femmes à la beauté discrète mais évidente et vraie.

En plus dans le film elle s'appelle "Ribeiro"...si ça c'est pas un signe...je me devais donc de la dessiner et ce fût un agréable exercice -( je me mets à écrire au passé simple!!?)-

Bref, Rita, je trouve qu'on ne vous voit pas assez!

 

 

Le modèle s'asseoit sur une planche recouverte d'un drap, elle vient de poser de longues minutes debout au milieu de la pièce. Elle peut enfin se relacher.

Et à ce moment là son portrait devient intéressant, l'expression de son visage, son corps relaché et impudique ...