Ce début de Novembre était encore ensoleillé,il faisait presque chaud. Qui aurait pu dire que l'année 2015 allait bientôt se terminer. Au bas de la vieille église les oiseaux chantaient encore comme au printemps, sans se soucier de l'arrivée iminente de l'hiver.Ils semblaient être là avec nous, peut-être aussi tristes que nous, eux qui t'ont accompagné durant toute ta vie, ne t'en voulant pas trop de les avoir souvent chassés.
Maintenant je sais pourquoi le soleil était resté si tard en cet automne,il te suivait depuis ce mois de février 1929, et il se devait d'être là lui aussi.
Alors près de la vieille église je regarde au loin le paysage gersois au calme apaisant et je repense à tous ces moments que tu auras vécus parmi nous, et je me surprend à sourire les yeux mouillés et la gorge serrée en imaginant te revoir, dans une autre vie...sûrement...
...je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai...papa.
Commentaires
Bel hommage !!
et quand j'en ai ras le bol, que je ne sais plus à qui parler, et pour dire quoi d'ailleurs, je m'assieds sur sa pierre, juste par bout, je regarde le paysage et je reste là jusqu'à ce que j'entende "il ne faut pas t'en faire va..."
Et hop c'est reparti. merci papa
cela va faire bientôt un an. c'est tres emouvant, ce que tu dis.tu vois depuis un a n je n'avais jamais vu ton dessin et quand j'ai reconnu l'eglise, je me suis arretee sur ton dis cours. a bientot
Émotionnel... J en frissonne .